Motivations et conseils de Jérôme Garnier, Traileur rêveur

Motivations et conseils de Jérôme Garnier, Traileur rêveur

Avec l’arrivée de l’été on retrouve le plaisir du grand air. Durant vos balades en forêt, il vous arrive de croiser d’étranges coureurs chaussés de grosses baskets et surmontés d’un sac avec des tubes. Ces runners de la nature, sont des traileurs. Découvrez cette discipline au travers des yeux d’un passionné, Jérôme Garnier.

Comment t’est venue cette passion pour le trail ?

  Le sport a toujours fait partie de mon quotidien. Mon épouse est une runneuse avertie et pour ma part je pratique les arts martiaux depuis de nombreuses années. D’ailleurs, mon premier coach c’était mon papa.
J’avais l’habitude d’accompagner et de supporter ma femme lors de ses courses, déjà à cette époque, j’aimais l’émulation de la foule et l’ambiance qui en découlait. Et puis un dimanche, j’ai enfilé mon unique paire de running et j’ai foulé quelques kilomètres sur route avec elle. Ça a été très dur, je me souviens même ne pas avoir réussi à monter une côte… Enfin, pas le jour même en tout cas, parce que j’y suis retourné quelques jours plus tard avec la détermination d’y arriver et j’y suis arrivé.

 Rapidement il me fallait un challenge alors je me suis lancé le défi de courir un marathon. J’ai atteint mon objectif mais je n’y ai pris aucun plaisir. Il me manquait quelque chose. Et puis, j’ai entendu parler d’un trail à côté de chez moi, un 9km. Je me suis lancé, un pur bonheur ! C’était il y a 12 ans et depuis je n’ai jamais quitté les sentiers de forêt !   

Qu’est-ce qui te plaît dans cette discipline ?

“ Lorsque l’on court en ville, on a généralement besoin d’écouter de la musique pour s’isoler des nuisances et se concentrer sur sa course. En trail, votre musique c’est la nature ! En plus d’en prendre plein la vue, vous êtes guidés par le chant des oiseaux, le crépitement du sol sous vos pieds, le ruissellement d’un cours d’eau et le bruit du souffle du vent sur les arbres. C’est revigorant !

Outre ce sentiment de liberté, il y a une vraie différence entre la course sur route et le trail, ce sont les distances. Là où en running on se cantonne à 10km, semi-marathon et marathon, en trail il n’y a pas de limite ! On peut toujours se challenger. Par exemple, je me prépare depuis 2 ans pour une épreuve de 360 kilomètres. Bien sûr, cela demande beaucoup de préparation, et nécessite de s’entourer d’une solide équipe médicale avec médecin du sport, diététicien, podologue et ostéopathe.  

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer ?

“ Surtout ne pas débuter avec une grande distance, il faut d’abord apprendre à courir avec la nature et appréhender ses obstacles. Ça demande de la préparation ! Pour cela, je recommande de commencer par les chemins autour chez soi, en marchant dans un premier temps puis en courant. Une fois à l’aise, on peut participer à une course nature, l’équivalent d’un trail avec moins de dénivelé.

Le matériel joue aussi un rôle très important ! On pense à choisir des chaussures dédiées au trail, on adapte ses vêtements au climat, on s’équipe d’un sac d’hydratation (c’est vraiment la base) et on emporte quelques collations pour éviter l’hypoglycémie. Par ailleurs, l’ingrédient ultime lorsque l’on débute, c’est observer et surtout de se faire plaisir !  

Merci Jérôme d’avoir partagé votre passion avec nous et bon courage pour les 360 kilomètres !

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